Arrivé devant chez elle, je lui ai envoyé un texto : "Je suis en bas de chez toi". J'ai cependant attendu quelques minutes avant de me diriger vers son appartement, sans me presser. J'ai frappé à sa porte et, entendant un faible "entrez", je suis entré, puisqu'elle m'y invitait. Il n'y avait personne.

Un "je suis ici" (qui ne m'a pas semblé très rassuré) m'a fait me diriger vers la porte de sa chambre. Elle était là, conformément à la mise en scène que nous avions convenue : nue sur le lit, les yeux bandés, en position de levrette et me tournant le dos. Elle était très cambrée : son cul a, d'un seul coup, envahi tout mon espace visuel.

Sans prendre le temps de me déshabiller, je me suis mis à genoux à ses côtés pour étreindre ses fesses. Les fesses, c'est mon point faible, je le reconnais, quand elles sont féminines et s'offrent à moi. Combien de kilomètres mes mains ont-elles pu parcourir à en caresser, masser, pétrir ? Et toujours le même vertige qui me prend, toujours la même émotion, toujours le même désir...

J'ai commencé, comme d'habitude, à caresser et embrasser ses fesses, avec des petites claques amicales. Puis ma main s'est égarée dans son entre-jambe, où j'ai pu constater que l'excitation et le désir avaient déjà très bien commencé leur œuvre. Sans crier gare, je lui ai ensuite donné une vingtaine de claques très fortes, très sonores, très rapides. Ce n'est pas dans mes habitudes : je l'ai senti vouloir protester, de surprise et de douleur, mais elle tint bon. Fessée très courte, mais échauffement garanti que je me suis appliqué à dissiper par des massages. De ses fesses, mes mains se sont naturellement dirigées vers son sexe qui n'attendait que ça. Son orgasme arriva assez rapidement.

Je me suis alors placé devant elle et la fis se mettre à genoux. Elle voulut enlever son bandeau mais je l'en empêchai. J'étais moi aussi très excité. Je baissai mon pantalon et mon slip : il ne me fallut pas longtemps pour qu'un jet de sperme atterrisse sur sa poitrine.

Sans lui laisser le temps de réaliser ce que je faisais, j'ai quitté la chambre sur la pointe des pieds et fait exprès de faire claquer la porte d'entrée. Pas un seul mot n'avait été échangé. Arrivé sur le pallier, je lui ai envoyé un second texto :

"J'étais garé en double file".

Cette fois, je n'ai attendu que trente secondes avant de retourner chez elle et de la retrouver allongée sur le ventre, pleurant de rage et de désespoir. Je me suis déshabillé à une vitesse record et je l'ai prise dans mes bras.

"Salaud, espèce de salaud", me dit-elle, pendant que j'essuyais ses larmes de mes lèvres.

Que dire de la suite ? Les caresses et les câlins sont de bons moyens pour se faire pardonner : je le sais et j'en a b u s e. Autant la fessée fut courte, autant ses suites furent pleines de tendresse et de caresses. Je retrouvai assez rapidement une certaine vigueur et mis un point d'honneur à l'en faire profiter.

Nous n'étions pas pressés et l'après-midi passa vite.

• "Comment as-tu trouvé mon improvisation ? demandai-je hypocritement, au moment de partir.

• Tu es vraiment un beau salaud.

• Flatteuse !", répondis-je, et nous éclatâmes de rire tous les deux.

Pierre 35

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